La politique économique de l’état

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Le budget de l’Etat représente le principal instrument de l’Etat pour agir sur l’économie.En France, c’est la Loi de Finance, puis la Loi Organique sur les Lois de Finance (LOFL) depuis 2006, préparée par le gouvernement et votée par le parlement chaque automne,qui autorise le gouvernement à percevoir les impôts (ils représentent l’essentiel des recettes budgétaires) et à effectuer les dépenses destinées principalement à faire fonctionner les administrations et à investir (les infrastructures par exemple). Les prélèvements obligatoires recouvrent, d’une part, les impôts (incluant les taxes), d’autre part, certaines cotisations sociales, les cotisations sociales « effectives » (réellement versées) obligatoires reçues par les administrations publiques.
Les cotisations sociales volontaires, comme les cotisations sociales, même obligatoires versées à d’autres organismes que des administrations publiques, ne sont pas des prélèvements obligatoires. La politique budgétaire consiste à agir sur les deux moyens d’actions que sont les dépenses et les recettes. L’action par les dépenses publiques est le résultat d’une volonté d’intervention forte de l’Etat. Elle se traduit par une croissance des dépenses publiques, et au sein de celles-ci, par une prépondérance des dépenses à fort effet d’entraînement sur l’économie (infrastructures, travaux publics des agents vers tel ou tel domaine). Les autorités monétaires ont en général recours à trois instruments, qui sont leurs moyens d’actions. Il s’agit de contrôler le taux de croissance de la masse monétaire, le niveau des taux d’intérêt et celui du taux de change. – Le contrôle du taux de croissance de la masse monétaire s’effectue depuis 1977 par l’intermédiaire des agrégats monétaires (M1, M2, M3, M4). La fixation des limites à la progression annuelle des agrégats monétaires permet d’éviter des risques de tension sur les prix et d’indiquer aux agents économiques les principaux choix effectués en matière monétaire. M3 est actuellement l’indicateur privilégié par la Banque de France et la plupart des banques centrales européennes. Les autorités monétaires exercent également une surveillance continue sur un agrégat de financement : l’endettement intérieur total. L’action des autorités monétaires sur la création de monnaie peut s’effectuer soit par un contrôle indirect du crédit visant à agir sur la liquidité bancaire, soit par un contrôle direct s’appuyant sur un encadrement du crédit. → Le contrôle indirect du crédit revient pour la Banque de France, à agir sur la liquidité bancaire par l’intermédiaire des taux d’intérêt et des réserves obligatoires. La politique des taux d’intérêt permet de modifier les conditions dans lesquelles la Banque Centrale offre sa monnaie pour le refinancement des banques commerciales. Cette procédure, encore appelée réescompte, s’est pendant longtemps effectué à taux fixe, empêchant du même coup la Banque Centrale d’avoir une action suffisamment souple et rapide pour maîtriser l’octroi de crédit des banques et les mouvements spéculatifs des capitaux.
La politique économique est généralement définie comme le domaine d’intervention des pouvoirs publics dans la régulation de l’économie marchande capitaliste. De façon plus précise, la politique économique est « la branche des théories économiques qui traite des diverses façons dont l’Etat peut intervenir pour infléchir la conjoncture, notamment en ce qui concerne l’évolution de la production et du niveau des prix » (Guerrien, 2000, p 384). En d’autres termes, la politique économique est définie comme un ensemble de décisions cohérentes, prises par les pouvoirs publics et visant, à l’aide de divers instruments à atteindre des objectifs afin d’orienter l’économie dans le sens souhaitable.
Traditionnellement, la politique économique retient quatre objectifs principaux que les économistes appellent depuis les travaux de Nicolas Kaldor (1971), le Carré Magique. Il s’agit d’une représentation graphique qui visualise la question de la croissance (il s’agit de stimuler le développement de la production et du revenu national considéré comme le garant d’une amélioration du bien être des individus) ; du plein emploi, (il s’agit d’utiliser au mieux tous les facteurs de production disponibles, ceci ramène souvent au plein emploi du facteur travail, c’est-à-dire à une baisse du chômage) ; de la stabilité des prix (il s’agit de limiter le développement de l’inflation) et de l’équilibre extérieur (il s’agit d’équilibrer les entrées et les sorties de biens, de services, de revenus et de capitaux avec le reste du monde).

  • LES POLITIQUES CONJONCTURELLES
  • La politique budgétaire
  • La politique monétaire
  • Les objectifs de la politique monétaire
  • Les instruments de la politique monétaire
  • Les politiques keynésiennes
  • Le policy Mix et le modèle IS-LM
  • Présentation du modèle IS-LM
  • Le modèle IS-LM et la politique économique
  • La remise en cause des politiques keynésiennes
  • La critique hayeckienne
  • La critique des monétaristes
  • La critique des nouveaux classiques
  • La critique de l’économie de l’offre
  • La critique de l’Ecole du Public Choice
  • Le principe d’équivalence de Ricardo-Barro Les nouvelles contraintes de la politique économique
  • Les économies se sont modifiées par des transformations incessantes
  • Une nouvelle perception théorique de la politique économique
  • LES POLITIQUES STRUCTURELLES
  • A. La politique industrielle
    1. Les instruments de la politique industrielle
    2. L’évolution de la politique industrielle
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